Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.
Après avoir exposé la malbouffe dans Supersize Me, Morgan Spurlock s’attaque à son gagne-pain en révélant tous les vilains petits secrets d’Hollywood ainsi que tous les stratagèmes utilisés pour convaincre les annonceurs de placer leurs produits dans les films ou à la télévision. Ce fou de documentaires controversés utilise son sens inimitable de la comédie pour s’infiltrer dans les salles de conférence de grandes entreprises et les réunions brainstorming d’agences de publicité afin de les pousser à dévoiler la face cachée du monde publicitaire…
En 1990, SEGA, alors jeune société d'arcade, réunit une équipe de marginaux pour affronter la plus grande société de jeux vidéo du monde, Nintendo, dans un conflit sans merci opposant frères contre frères, enfants et adultes, Sonic et Mario, et le capitalisme américain à la tradition japonaise séculaire. Pour la première fois, les hommes et les femmes qui ont combattu en première ligne pour Sega et Nintendo parlent de cette bataille qui a défini une génération.
Comment peut-on contrôler les masses ? Apparemment, le publicitaire américain Edward L. Bernays (1891-1995), pionnier dans le domaine de la propagande et des relations publiques, connaissait la réponse à une question aussi importante. L'histoire étonnante du maître de la manipulation et de la création de l'ingénierie du consentement ; une histoire vraie effrayante sur la publicité, les mensonges et les charlatans.
Joel Bakan et Jennifer Abbott, cinéastes du succès mondial The Corporation, reviennent avec cette suite percutante et opportune. Ils révèlent comment la prise de contrôle de la société par les entreprises est justifiée par leur rebranding sournois en tant qu’entités socialement conscientes. Des rassemblements de hauts dirigeants à Davos, au changement climatique en passant par la spirale des inégalités, la montée de l’extrême droite, la COVID-19 et l’injustice raciale, le film s’intéresse au pouvoir dévastateur des entreprises.
Du nom de la célèbre police créée par Max Miedinger en 1957, « Helvetica » est un documentaire de Gary Hustwit sur la typographie, le graphisme et plus généralement l’inscription des polices dans notre univers urbain quotidien. Pour ce film, le réalisateur a rencontré les graphistes et designers parmi les plus innovants de la scène internationale (Wim Crouwel, Erik Spiekermann, Jonathan Hoefler, Neville Brody, Stefan Sagmeister, Massimo Vignelli, Matthew Carter, etc.), et il les a questionnés sur leur utilisation de la typographie, leur travail et leur processus de création.
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs... Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.