Voici enfin des visages sur les échecs du système de justice en matière d'agression sexuelle. Pendant trois ans, les réalisatrices Monic Néron et Émilie Perreault ont analysé et décortiqué le parcours de victimes qui ont choisi la voie judiciaire dans la foulée du mouvement #MoiAussi. En résulte une puissante remise en question des méthodes d'un système réfractaire aux changements. Les victimes ont-elles une réelle chance dans le processus de plainte criminel ? Elles ont assurément un point en commun : elles ont le sentiment de devoir être « parfaites ». Une enquête cinématographique dans l'espoir d'un véritable examen de conscience collectif.
En France. Vague de froid exceptionnelle. La température n'est jamais descendue aussi bas. Le froid et l'inquiétude gagnent le pays, du Nord au Sud, d'Est en Ouest. Par une nuit glaciale, dix inconnus se rencontrent. Et puis la tempête arrive. À l'aube, ils ne sont plus les mêmes.
« Le grand chariot » est une constellation d’étoiles. C’est aussi un théâtre de marionnettes. C’est l’histoire d’une famille de marionnettistes, une fratrie, Louis et ses deux sœurs Martha et Lena, leur père qui dirige la troupe et la grand-mère qui a fabriqué les poupées. Ensemble, ils forment une compagnie et donnent des spectacles de marionnettes. Un jour, lors d’une représentation, le père meurt d’une attaque, laissant ses enfants seuls.
Dans une salle de théâtre, un hibou maître d’école tente de présenter le spectacle de maternelle de fin d'année. Malheureusement pour lui, la soirée ne va pas se dérouler comme prévu, car les péripéties s’enchaînent avant même l’ouverture du rideau…
Héléna Bourdelle, dite « La Bourdelle », est une grande cantatrice et l'épouse du maestro André Bourdelle. Engagé dans la résistance, celui-ci est tué par l'explosion d'une grenade. Suite à la défaite, la famille Bourdelle voit très vite son hôtel particulier investi par les forces allemandes. Se plaignant à la Kommandantur des excès commis, la Bourdelle, ses filles et leur locataire aident par hasard un soldat anglais à s'évader et sont ensuite obligés de le cacher.
La pièce commence le jour de l’arrivée du général Sponz, général allemand, qui vient élire son quartier général à même l’hôtel particulier de la famille Bourdelle. Celle-ci, contrainte de se soumettre à cette réquisition de l’envahisseur ira vivre à la cave, tout en préparant sa «résistance» avec l’aide de Taupin, un ami de la famille.
Le règne des super héroïnes, c'est l'histoire d'une lutte pour la reconnaissance qui dure depuis 80 ans. Non seulement celle de certains personnages de papiers mais aussi celle des autrices et des lectrices qu'elles représentent.
2021 a servi de révélateur pour les derniers récalcitrants : à la faveur du confinement et du « Pass culture », les ventes de mangas et les heures de visionnage d'animés en streaming ont explosé. Ce sont aujourd'hui les œuvres culturelles dominantes chez les jeunes. En vérité, la tendance est déjà présente depuis au moins une dizaine d'années. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, les critiques fusaient et les politiques accusaient les mangas de tous les maux. Pour la première fois, précurseurs et générations actuelles, dessinateurs et éditeurs, fans absolus et rappeurs parlent de leur de la passion pour ces BD d'origine japonaise.
Depuis 20 ans, Tomorrowland fait rêver le public et les plus grands DJ's du monde. À travers les témoignages de ceux qui ont vécu le festival de l’intérieur, découvrez l'histoire du succès de cet événement mondial incontournable !
C’est une princesse, une grande séductrice. « Don Juan femme », écrivait Balzac. Cette femme, qui a eu de nombreux amants, presque tous les personnages masculins de la « Comédie humaine », va enfin trouver l'amour. Le vrai. Le grand.
Elsie, une vingtenaire désabusée, est surprise par les dernières volontés de sa mère -- soit de retrouver ses cinq ex-maris pour disperser ses cendres en cinq endroits distincts. Elle n'aura d'autre choix que de renouer avec ses anciens beaux-pères, de même qu'avec son paternel avec qui elle est en froid depuis trop longtemps. Cinq urnes, cinq lieux, cinq hommes, son aventure ne sera pas de tout repos, mais lui permettra de se réconcilier avec son passé et d'apprivoiser, peu à peu, ses propres démons.
Adrien, paysan de montagne de 70 ans, propose à ses amis un voyage à bord du Transsibérien. Les montagnards taiseux embarquent dans le train mais ne se laissent jamais vraiment aller. Sans cartes à jouer ni petit coup de blanc, rien ne va plus. Le seul à arriver à Pékin est Adrien. Pour le paysan têtu, ce long voyage est au bout du compte un voyage vers lui-même, à la rencontre de ses propres sentiments.
« Je voulais que les acteurs s’emparent des personnages et me dépossèdent de mon image, de mon souvenir. Mais surtout, je voulais qu’ils m’amènent eux-mêmes leur modernité, et qu’avec mes souvenirs ça fasse une chose nouvelle. Je ne voulais pas être figée dans le passé, dans mes souvenirs. » - Valeria Bruni Tedeschi
Angelo, 10 ans, se rêve aventurier et explorateur. Jusqu’au jour où, partant en voiture avec sa famille pour se rendre au chevet de sa Mémé adorée bien malade, il est brusquement mis au défi de prouver son courage : oublié par erreur sur une aire d’autoroute, Angelo décide de couper à travers la forêt pour rejoindre la maison de Mémé. Il s’enfonce alors dans un territoire mystérieux peuplé d’êtres étranges que menace un ennemi pire encore que l’ogre de la région…
Un jeune homme écrit une lettre profondément personnelle à sa "mère", exprimant sa gratitude et demandant pardon. Pourtant, ce n’est pas n’importe quelle mère, c’est celle que nous partageons tous, celle dont nous ne pouvons pas nous passer.
Jeanne, huit ans, est une petite fille au caractère bien trempé. Sa mère, en revanche, traverse une dépression. Elle décide de se faire aider et doit envoyer sa fille passer les vacances de Noël chez sa Mémé Oignon.
Le mythe de la femme noire est un long-métrage documentaire qui traite de l'imagerie des femmes noires dans les médias, de l'esclave noire du 18ième siècle à Michelle Obama. C'est une enquête sur comment les stéréotypes tirent leur source de l'esclavage, et affectent toujours la vie des femmes noires au Québec. Ces stéréotypes comprennent Jézabel (la séductrice, la femme fatale); Mammie (la femme obèse, la figure maternelle asexuée ) et Saphire (la femme noire en colère, ambitieuse et arrogante). Cette histoire sera racontée par des femmes noires sur qui les stéréotypes ont une incidence élevée, par des entrevues avec des experts passionnants, et par des images d’archives allant de siècles passés jusqu’à nos jours.
Sarah et Jonathan achètent un bungalow à rénover pour en faire la maison de leurs rêves. Les mauvaises décisions, le manque de cash et les mensonges poussent le couple à franchir des zones extrêmes. Leur vie se transforme en cauchemar. Jusqu'où iront-ils pour sauver leur amour et les apparences ? Watch out les petites réno !
1958, alors que la révolution gronde à Beyrouth, trois sœurs passent l’été en villégiature dans un village reculé de la montagne libanaise. Il y a Nada, la rebelle, Eva, la romantique et surtout Layla, l’aînée, bien sous tous rapports et appréciée de tous. Mais cet été là, le danger de la guerre qui approche et l’arrivée de deux estivants français, poussent Layla, la mère et l’épouse parfaite, à envoyer valser les apparences et à se révolter contre cette société patriarcale qui la tient sous contrôle.
En 2013, un train transportant du pétrole brut a déraillé au centre-ville de Lac-Mégantic et fauché la vie de 47 personnes; Stéphane Archambault cherche à comprendre comment les habitants éprouvés par la tragédie ont su reprendre goût à la vie.
Il y a deux mille ans, ce fut une cité florissante au milieu d’un désert aujourd’hui syrien. Au carrefour des routes marchandes, Palmyre attirait les caravaniers venus de Mésopotamie, d’Inde ou de Chine. Dans ce qui reste de ses ruines, redécouvertes par les Européens à partir du XVIIe siècle, ses nombreuses nécropoles témoignent d’un passé prospère. Sculptés dans le calcaire aux premiers siècles de notre ère, les visages des représentants – hommes, femmes et enfants – de ses plus grandes familles ornent les murs de ses tombeaux. Depuis 2012, l’archéologue danoise Rubina Raja pilote un projet de longue haleine, entourée par une équipe de jeunes chercheurs : retrouver, documenter et retracer les arbres généalogiques et le quotidien de ces Palmyréniens, dont une multitude de portraits funéraires ont été éparpillés au gré des campagnes archéologiques dans les musées et les collections privées du monde entier.