Au XIIIè siècle, sous la plume d'un anonyme clerc normand, surgit dans la littérature la figure d'un certain Robert le Diable. Il serait le fils de Satan et de la femme d'un Duc de Normandie. L'histoire porte une telle charge d'effroi que l'on finit par la confondre avec la réalité. Et si ce Robert démoniaque n'était autre que le père de Guillaume le Conquérant ? Un mythe normand est né. Incarnation médiévale du Mal inventée pour mieux vénérer Dieu, prince romantique aux démons plus intérieurs puis simple légende folklorique à visée touristique. Suivre la trace de Robert le Diable, c'est révéler l'évolution du rôle du diable dans nos sociétés occidentales. Ce film traque Robert sous ses différents aspects et avatars, il convoque Goethe ou Gérard de Nerval, Mary Shelley ou Victor Hugo, Franz Lisz … On y voit aussi bien flamber les feux de l'Inquisition et brûler les passions romantiques que scintiller les paillettes du marketing ou de la publicité.
Partie de 7 minutes environ réalisée en binôme inclue dans un moyen-métrage de 40 minutes s'intitulant "Anxiété moderne" créer en collectif dans le cadre d'un atelier de film documentaire.
Une femme vit de la contrebande d'animaux exotiques et de produits illicites. Elle crée une application mobile qui met en relation des clients avec des marabouts, mais lorsque la consultation d'un utilisateur prend une tournure tragique, sa vie et celle de son fils sont en jeu.
Un couple revenant de ses fiançailles doit s'échapper d'une route forestière apparemment sans fin, ce qui leur fait perdre pied avec la réalité... et avec un tueur qui les traque dans les bois environnants.